Citations correspondant à « inondé » : 32 citations trouvées dans le Littré
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J'ai été inondé de lettres de Paris VOLTAIRE Lett. d'Alembert, 10 août 1776 inonder
Et se frappant le sein de ses pleurs inondé VOLTAIRE Sémir. I, 1 frapper
Il dit, baise mes pieds, les inonde de larmes, Se colle à nos genoux DELILLE Énéide, III, 830 coller
Il n'y avait plus de conquêtes à faire dans un pays inondé VOLTAIRE L. XIV, 10 inondé, ée
D'où me vient, ô mon Dieu, cette paix qui m'inonde ? LAMARTINE Harm. I, 5 inonder
À Doesbourg, ils [les Hollandais] ont inondé et noyé une partie des environs PELLISSON Lett. histor. t. I, p. 159, dans POUGENS noyer [2]
D'où me vient, ô mon Dieu, cette paix qui m'inonde ? LAMARTINE Harm. I, 5 paix
Ce déluge de crimes dont le monde semble être inondé MASSILLON Mélange. déluge
Il ne reste que moi de ce sang glorieux Dont ton père et ton bras ont inondé ces lieux VOLTAIRE Zaïre, V, 10 inonder
Tout cela s'engloutit dans le torrent des sottises dont on est inondé VOLTAIRE Lett. Mme du Deffant, 4 juill. 1772 inonder
Ah ! mon révérend père, apprenez-nous comment le mal inonde toute la terre VOLTAIRE Hist. d'un bon bramin. inonder
Quand l'astre à son midi, suspendant sa carrière, M'inonde de chaleur, de vie et de lumière LAMARTINE Médit. I, 16 inonder
C'était de là qu'étaient venus tous ces déluges d'armées qui avaient inondé la Grèce VAUGELAS Q. C. liv. V, dans RICHELET déluge
Quand des vents du midi les funestes haleines De semences de mort ont inondé nos plaines VOLTAIRE Loi natur. 2e part. haleine
Montez à travers Blois cet escalier de rues Que n'inonde jamais la Loire au temps des crues HUGO F. d'aut. 2 crue
La faveur personnelle du cardinal Fleury a inondé la France non-seulement de proscriptions, mais d'expatriations SAINT-SIMON 415, 225 expatriation
On aime à voir le faible ruisseau dont est sorti à la fin ce grand fleuve qui a inondé la terre VOLTAIRE Polit. et législ. Comm. sur l'Esprit des lois ; des Francs. faible
Si la prière enfin de ses pleurs vous inonde, Et devant l'infini fait fléchir vos genoux LAMARTINE Harm. I, 11 infini, ie
Thèbes, avec raison, craint le règne d'un prince Qui de fleuves de sang inonde sa province RACINE Théb. IV, 3 inonder
Quand novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles HUGO Orient. 41 neiger
Si la prière enfin de ses pleurs vous inonde, Et devant l'infini fait fléchir vos genoux LAMARTINE ib. I, 11 prière
Xercès avait inondé le pays d'un si grand nombre d'hommes et d'animaux qu'ils avaient tari les fontaines VAUGELAS Q. C. III, 10 inonder
Il avale les dés et presque le cornet, jette le verre d'eau dans le trictrac, et inonde celui contre qui il joue LA BRUYÈRE XI jeter
Pour comble d'horreur deux bouteilles de vin de Hongrie se cassent ... la liqueur jaunâtre inonde mes pieds ; mais ce n'est pas du pissat d'âne VOLTAIRE Lett. en vers et en prose, 77 pissat
Le pouvoir de Philippe II fut alors comme un grand fleuve rentré dans son lit, après avoir inondé au loin les campagnes VOLTAIRE Moeurs, 166 rentré, ée
Les matières que rejettent les volcans sortent le plus souvent sous la forme d'un torrent de minéraux fondus, qui inonde tous les environs de ces montagnes BUFFON Preuv. théor. terr. Oeuv. t. II, p. 338, dans POUGENS. fondu, ue
Abou-taher, chef des Karmates, avait, en l'année de 317 de l'hégire, inondé la Mecque et son temple sacré du sang des pèlerins et enlevé la pierre noire SILVESTRE DE SACY Inst. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 5 pierre
Trop de sang, trop de pleurs ont inondé la France CHÉNIER M. J. la Promenade. trop
Peut-être que ton coeur, ému de saints transports, S'apaisera soi-même à tes propres accords, Et qu'un éclair d'en haut perçant ta nuit profonde, Tu verseras sur nous la clarté qui t'inonde LAMARTINE Méd. I, 2 haut, aute
Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux ; Coule comme cette onde Où la terre féconde Voit un présent des cieux ! LAMARTINE ib. IV, 5 inonder
Enfin un ciel dévorant l'arrêtait [Napoléon] ; car tel est ce climat [de Russie], le ciel y est extrême, immodéré ; il dessèche ou inonde, brûle ou glace cette terre et ses habitants qu'il semble fait pour protéger SÉGUR Hist. de Nap. V, 1 extrême
Il [un distrait] joue au tritrac ; il demande à boire, on lui en apporte ; c'est à lui à jouer, il tient le cornet d'une main et un verre de l'autre, et, comme il a une grande soif, il avale les dés et presque le cornet, jette le verre d'eau dans le trictrac, et inonde celui contre qui il joue LA BRUYÈRE XI trictrac